Caroline Kiiru, qui a consacré ces deux dernières semaines à la COP 15, célèbre avec joie cet appel à protéger la biodiversité.

Après quatre ans d’attente, les gouvernements ont finalement adopté un accord qui nous permet de vivre un peu plus en harmonie avec la nature, alors que les scientifiques ne cessent d’affirmer que l’humain est grandement responsable de la sixième extinction de masse de la planète. 

Beaucoup d’entre nous, au sein du Mouvement Laudato Si (MLS), avons participé à cet effort de communication dans le cadre de l’initiative “Stop à la perte de biodiversité”, visant à mettre fin à toutes les activités qui appauvrissent la biodiversité, ou tout du moins à protéger 50 % des écosystèmes terrestres et marins d’ici 2030. Parmi les nombreux événements et actions ayant eu lieu, je voulais citer ceux qui m’ont le plus marquée en vous en parlant sur notre blog.

Porter le cri de la Terre et des pauvres : notre devoir moral 

Nous avons organisé cet événement au Pavillon confessionnel de la Zone d’action à Montréal, au Canada. Plusieurs intervenants étaient présents :

  • Amy Echeverria, représentant les missionnaires de Saint Colomban
  • Kamran Shezad, directeur de la Fondation islamique pour l’écologie et les sciences de l’environnement
  • Adiza Abdul Mohammed, membre du Réseau mondial des jeunes pour la biodiversité 

Caroline Kiiru serre la main d’Elizabeth Mrema, secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique (CDB)

Nous avons discuté des liens entre la perte de biodiversité et le changement climatique, de l’obligation morale importante qui nous incombe dans la lutte contre la crise climatique et de la participation des plus vulnérables aux discussions sur ce sujet. 

Pour conclure, l’équipe a remis notre pétition au chef de la délégation kenyane et à Stephen de Boer, le sous-ministre adjoint canadien chargé de l’environnement et du changement climatique.

The Healthy Planet Healthy People Petition

Il s’agissait d’un élément essentiel de la campagne en faveur de la biodiversité, qui mettait en évidence l’état d’épuisement de notre maison commune et soulignait l’urgence de ces négociations. 

Nous avons remis la pétition à Elizabeth Mrema, secrétaire exécutive de la CDB, lors d’une réunion bilatérale avec des organisations confessionnelles. Elle a fait l’éloge de ces organisations et leur a demandé de ne surtout pas faiblir dans leur prise de position visant à mettre en avant le devoir moral revenant à chaque être humain en ce qui concerne la protection de notre maison commune. 

Projection de La Lettre à l’église anglicane de St Jax

Les participants plongés dans leur foi à St Jax, après avoir regardé La Lettre

Nous avons célébré cette projection en examinant plus en détail ce que signifie la conversion écologique et en envisageant la foi comme étant un appel à prendre conscience de notre manière d’interagir avec l’environnement et de veiller sur notre terre. Cette projection a été suivie d’une marche populaire, au cours de laquelle des milliers de défenseurs de la nature ont exigé des solutions audacieuses et ambitieuses de la part des dirigeants de la COP 15.

Caroline défile avec La Lettre parmi des milliers de personnes exigeant une action.

La COP 15 s’est conclue par un accord qui fixe une série de 23 objectifs environnementaux attribués à différents pays, qui disposent des huit prochaines années pour les atteindre. Quand je réfléchis à ces dernières semaines, il est clair pour moi qu’il est temps que chacun agisse et que nous appliquions des mécanismes qui protègent notre maison commune.