ROME, 1er mars 2022 – Le rapport « Impacts, adaptation et vulnérabilité » a été publié le 28 février 2022 par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Ce dernier rapport des Nations Unies sur le climat indique clairement que l’urgence climatique et la crise de la biodiversité doivent être abordées ensemble si le monde veut réaliser des progrès sérieux en faveur de “notre maison commune”.

Le rapport, qui constitue l’évaluation la plus complète à ce jour des impacts de la crise climatique, expose avec force détails comment l’aggravation de la crise affecte toutes les créatures de Dieu, malgré les efforts mondiaux d’adaptation à la crise.

Près de la moitié de l’humanité – jusqu’à 3,6 milliards de personnes – réside dans des zones « très vulnérables au changement climatique », et le dérèglement climatique induit par l’humanité a déjà causé des pertes et des dommages considérables aux personnes et à notre maison commune. La multiplication des vagues de chaleur, des sécheresses et des inondations a entraîné une « mortalité massive » des espèces.

Le rapport, rédigé par 270 chercheurs de 67 pays, met en évidence la manière dont la crise climatique se heurte aux tendances mondiales actuelles, notamment les inégalités sociales, les pertes et les dommages causés par les événements extrêmes et la dépendance continue à l’égard du charbon et des combustibles fossiles.

Le rapport décrit également comment les gouvernements du monde et l’ensemble de la population peuvent œuvrer à la sauvegarde de la création divine en prévision de l’importante conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15), qui se tiendra cette année en Chine.

« La sauvegarde de la biodiversité et des écosystèmes est fondamentale pour un développement résilient au changement climatique, compte tenu des menaces que le changement climatique fait peser sur eux et de leur rôle dans l’adaptation et l’atténuation », indique le rapport.

Chacun peut contribuer dès aujourd’hui à la sauvegarde de la biodiversité en signant et en partageant la pétition « Santé de la planète, santé de l’humanité« . La pétition demande aux gouvernements mondiaux de fixer des objectifs ambitieux qui protègent la création de Dieu à l’occasion de la COP15. Les catholiques sont appelés à donner un voix à la terre (#GiveEarthAVoice) et à aimer la création (#FallInLoveWithCreation) en signant et en partageant la pétition initiée par le Mouvement Laudato Si, actif en France depuis quelques mois.

Tomás Insua, directeur exécutif du mouvement Laudato Si’, a déclaré : « La détresse des personnes vulnérables et le cri de la Terre ne peuvent pas passer inaperçus. En tant que catholiques, nous insistons sur la nécessité de s’attaquer en même temps à l’urgence climatique et à la crise de la biodiversité, et ce rapport montre clairement comment nous pouvons inventer des solutions communes à ces énormes défis. Rejoignez-nous en signant et en partageant la pétition Santé de la planète, santé de l’humanité. »

Le Père Joshtrom Isaac Kureethadam, responsable du Bureau écologie et création du dicastère du Vatican pour le service du développement humain intégral, a déclaré : « Le dernier rapport de l’ONU montre clairement et douloureusement que le cri de la Terre est à son paroxysme. La création de Dieu gémit pour que nous l’aidions, et la création de Dieu est prête à nous aider, mais seulement si nous sommes capables de regarder au-delà de nous-mêmes et de prendre soin de notre maison commune comme le pape François nous appelle à le faire dans Laudato Si’. »

Le Père Joshtrom a poursuivi : « Unissons-nous et engageons-nous de toute urgence à déployer des approches écologiques qui transforment notre façon d’habiter ce monde et notre relation avec les ressources de la Terre ; ce sera vital pour nous permettre de faire face à la fois à l’effondrement de la biodiversité et à la crise climatique de manière significative. »

La pétition Santé de la planète, santé de l’humanité demande aux gouvernements du monde entier de préserver la biodiversité en s’attaquant ensemble à l’urgence climatique et à la crise de la biodiversité ; en s’engageant à la fin de toute perte de biodiversité et à la fin de l’effondrement de la biodiversité ; en garantissant une action mondiale équitable, notamment en soutenant les personnes les plus impactées ; et en protégeant et en respectant les droits humains, notamment les droits des peuples autochtones et des communautés locales dans toute action pour le climat et la biodiversité.